La pluie révèle les fuites: Comment la vulnérabilité du « plus petit d'entre eux » révèle les vulnérabilités de nos propres cœurs et systèmes

Résumé

Lorsque nous examinons la question de la vulnérabilité dans le contexte des abus sexuels, nous pensons que les personnes vulnérables sont celles qui ont été victimes d'abus, et il y a du vrai dans ce point de vue.  Cependant, il est également important de reconnaître la vulnérabilité que les abus révèlent dans nos propres cœurs et systèmes.   Il est facile, lorsque la pluie est loin, de penser que nos toits sont bien construits et sûrs, mais c'est lorsque la pluie commence à tomber sur nos propres maisons que les fuites deviennent évidentes.  Lorsque nous ne voyons que la vulnérabilité des victimes d'abus sexuels, nous leur reprochons trop souvent leur faiblesse et insistons sur le fait que si elles se renforçaient elles-mêmes, le problème des abus sexuels serait résolu.  Cependant, si un enfant vit dans une maison qui prend l'eau, lui apprendre à tenir un parapluie au-dessus de sa tête ne résoudra pas le problème.  Nous devons prêter attention aux cris des personnes vulnérables pour trouver et réparer les fuites cachées dans nos systèmes, mais nous devons également examiner ce que les besoins des personnes vulnérables révèlent dans nos propres cœurs.  Comme le Christ nous l'enseigne dans la parabole des brebis et des boucs, c'est la manière dont nous répondons aux cris des personnes vulnérables, et non le nombre de grandes actions que nous prétendons accomplir au nom du Christ, qui détermine si nous sommes alignés sur l'Esprit du Christ ou sur un autre esprit.  Un examen des réponses pastorales aux abus, de la recherche universitaire sur les abus et des Écritures démontre clairement qu'il y a de graves "fuites" dans le "toit" de l'Église et que nous devons y remédier.